10 bonnes raisons de commencer une psychothérapie quand on est belle-mère

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Dois-je consulter un psy ?
10 bonnes raisons de commencer une psychothérapie quand on est belle-mère

Disclaimer : la belle-mère n’est pas la seule responsable du travail psychologique. Dans certains cas, les déséquilibres intra-familiaux en recomposition nécessitent un travail du partenaire, du couple, voire des enfants.
Ici, j'énumère les cas où la psychothérapie individuelle de la belle-mère a une pertinence clinique, où les signes dépendent d'un travail personnel et non d'un aménagement du contexte.

Si vous devez faire face aux intrusions d'une ex aliénante, ou vous battre avec une belle-famille qui ignore votre place, quelques consultations peuvent vous soutenir, mais la psychothérapie ne sera pas la thérapeutique adaptée.

En revanche si cette ex ou cette belle-famille vous affectent au point de vous faire douter de votre valeur, de vous faire perdre confiance en vous, ou de générer un repli, une psychothérapie sera opportune.


Vous êtes-vous déjà retrouvée à penser :
« Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond chez moi… il faut que je règle ça. »

Ces moments où l’on se sent débordée, à fleur de peau, envahie par l’angoisse.
Ce n’est pas surprenant : la vie conjugale et familiale réactive les fragilités d’attachement, les peurs profondes, les idéaux qui se heurtent à la réalité. Elle confronte à nos blocages et mobilise nos moyens de protection les plus enracinés.

La famille recomposée intensifie encore ce phénomène :
construction du présent sur un passé complexe, conflits de loyauté multiples, transitions identitaires, ajustements permanents… Les obstacles deviennent plus éprouvants, émotionnellement et psychologiquement.

Si la recomposition réveille des souffrances trop vives, voici 10 indications qu’un accompagnement thérapeutique pourrait vous aider à retrouver une stabilité intérieure :

1 - Vous ne supportez pas vos beaux-enfants
Même lorsqu’ils sont agréables avec vous, vous les vivez comme une contrainte.
Soit vous êtes plus dure avec eux malgré vous, soit vous vous effacez pour éviter d’être submergée. La tendresse ne vient pas, et vous culpabilisez de ne pas y arriver.

2 - Vous n’arrivez pas à prendre votre place dans la famille de votre partenaire
Vous manquez de légitimité, vous avez peur de déranger, vous vous demandez sans cesse si vous avez le droit d’être là comme vous êtes. Votre spontanéité s’éteint. Vous avez l’impression de porter un masque quand les enfants sont là.

3 - Vous vous sentez rejetée lorsqu’il s’occupe de ses enfants
Une rivalité affective, une jalousie s’installe malgré vous quand il se consacre à ses enfants. Vous en êtes consciente, vous vous jugez puérile, mais vous ne parvenez pas à vous raisonner.

4 - Vous avez un besoin intense d’être rassurée et soutenue
Votre hypersensibilité sollicite énormément votre partenaire : vous lui demandez de vous écouter, de vous valider, de vous consoler comme si vous étiez démunie face à vos émotions quand vous deviez les gérer seule… mais vous voyez bien que cela pèse parfois sur votre couple.

5 - L’ex prend trop de place dans vos pensées
Comparaisons, doutes, dévalorisation… Vous avez peur qu’il ait été plus heureux avant, qu’elle reste la référence ou qu’elle soit mieux que vous. Et cela vous atteint profondément.

6 - Vous ne supportez plus la vie en recomposition
Contraintes logistiques, réduction de l’espace personnel, déséquilibre conjugal, ressenti d’ingratitude insupportable, compromis impactants…
Vous êtes en saturation, voire en situation de désengagement.

7 - Votre passé s’invite intensément dans votre présent
Faible estime personnelle, réactivation de schémas familiaux délétères, impression d’être de trop… La recomposition réactive les insécurités les plus anciennes.

8 - Vous agissez sous l’emprise de la peur que le couple ne tienne pas
Vous vous sacrifiez sur des enjeux qui pourtant vous sont fondamentaux (maternité, lieu de vie, travail…) au détriment de vous-même, parce que vous avez des angoisses d’abandon profondes.

9 - Vous regrettez une vie plus simple
Même amoureuse, vous ressentez parfois de la nostalgie pour une famille traditionnelle… ou même pour le célibat. Vous luttez contre la situation actuelle, et êtes en souffrance psychique.

10 - Vous reprochez souvent à votre partenaire son ancienne vie
Une dette morale s’est installée, un contrat conjugal tacite et négatif qui s’observe par des reproches constants, des efforts jamais suffisants, une amertume de fond… et vous en souffrez tous les deux.


Ces vécus témoignent d’une sensibilité structurelle, c'est-à-dire d'une fragilité de la personnalité, liée à l’histoire personnelle, aux éventuels traumatismes, aux expériences d’attachement et au fonctionnement émotionnel.
Il est rare de présenter les 10 indications. Parfois 1 seule peut être présente mais tellement désagréable qu'elle suffit à solliciter un accompagnement.
Dans ces cas de figure, confirmés lors d’une évaluation, le travail thérapeutique permet de comprendre ce qui se cristallise ici et d’accompagner votre cheminement dans votre belle-matrescence, le processus de la femme qui devient belle-mère.


Pour aller plus loin

Si vous souhaitez éclaircir votre situation, comprendre vos réactions ou vérifier la pertinence d’une psychothérapie individuelle dans votre cas, je vous propose une consultation d’évaluation.
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Et pour toute question, contactez-moi à [email protected]
Prenez soin de vous,
Elvire Alessandrini